Prévu initialement pour le 1er janvier dernier et repoussé en raison de la crise des “Gilets Jaunes”, le nouveau contrôle technique est entré en vigueur ce 1er juillet 2019. Vous vous demandez ce qui a changé ? La Zenteam lève le voile sur toutes les questions que vous êtes susceptibles de vous poser.
Les véhicules diesel, grands perdants de la réforme du contrôle technique
Dans le collimateur de ce nouveau contrôle technique, nous retrouvons principalement les véhicules diesel, et ce, en raison de la chasse aux particules fines. Le nouveau contrôle technique revu et corrigé vise à détecter plus efficacement les véhicules les plus polluants. Bien que la consommation moyenne de carburant d’un véhicule diesel soit inférieure à celle d’un véhicule à essence, le diesel présente cependant plus d’inconvénients sur le long-terme. Durant l’intégralité de son cycle de vie, un véhicule diesel aura tendance à rejeter beaucoup plus de particules fines et d’oxyde d’azote (NOx).
En quoi consiste le nouveau test du contrôle technique ?
Le contrôle de l’opacité des fumées s’échappant des pots d’échappement est désormais renforcé. En cas de dépassement des valeurs de référence, le véhicule se verra tout simplement recalé. Outre le contrôle renforcé de l’opacité des fumées, il s’agit également de surveiller le niveau d’émission des particules fines du véhicule en tenant compte d’un coefficient d’usure. Les véhicules concernés par ces nouveaux tests sont ceux qui répondent à la norme Euro 4 ou supérieure. Les véhicules “anciens” resteront contrôlés selon l’ancienne procédure.
Mise en place, lors de la dernière mise à jour du contrôle technique, la chasse aux “défaillances critiques” reste maintenue. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Est jugée critique toute défaillance grave qui empêcherait le véhicule de circuler de jour comme de nuit et qui mettrait en danger la vie du conducteur, celle des passagers et des autres usagers de la route. Si une quelconque défaillance critique est détectée, le propriétaire est dans l’obligation de déposer immédiatement son véhicule au garage jusqu’à ce que le problème soit résolu.
Quelques exemples de défaillances critiques :
- Absence de liquide de frein
- Mauvais étanchéité ou fixation du système d’échappement
- Fuite de carburant
- …etc.
Bien qu’il soit plus difficile, ce nouveau contrôle technique prendra tout de même en considération l’âge des véhicules puisque c’est la valeur d’homologation en vigueur lors de la première mise en circulation qui est prise en compte. La durée du contrôle technique quant à elle, n’a pas tant été impactée. En effet, le nouveau contrôle technique n’est rallongé que de quelques minutes.
En raison de la sévérité du contrôle, il faut évidemment s’attendre à une hausse du nombre de véhicules recalés. Pas de panique ! Si votre véhicule est entretenu correctement et régulièrement, il y a de fortes chances pour que vous échappiez à une contre-visite. Vous ne savez pas comment vous y prendre ? Inutile de faire systématiquement appel à un garagiste ! Quelques manipulations d’entretien voire de réparation peuvent être effectuées par vos soins. Il n’y a qu’à suivre nos tutos pour réparer sa voiture soi-même ou nos tutos pour prendre soin de son véhicule en hiver.
Et le prix dans tout ça ?
Tout naturellement, si le contrôle technique se rallonge, son prix augmente. Dans le but d’être en conformité avec la nouvelle réglementation, les centres de contrôle technique ont dû s’équiper d’appareils plus pointus. C’est donc assez logiquement qu’une hausse des tarifs devrait se faire sentir. Toutefois, il faut garder à l’esprit que dans tous les cas, le prix du contrôle technique varie d’un département à un autre. Plusieurs sites tels que Cteasy.com permettent d’ailleurs de trouver un rendez-vous pour son contrôle technique à petit prix et de réaliser ainsi une économie de presque 50% selon les centres.