C’est la Dépêche du Midi dans son édition d’aujourd’hui qui nous l’apprend : le stationnement gratuit à Toulouse, c’est bel et bien terminé.
Sur les 9 800 places de stationnement sur voirie que compte le centre ville de la ville rose, la quasi-totalité est aujourd’hui payante. C’est le résultat de l’instauration du stationnement résidant, et celui-ci s’est aujourd’hui étendu à la quasi totalité du centre ville. A l’exception de quelques rues, exceptions qui sont en train de sauter les unes après les autres.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il semble que ce soit à chaque fois les habitants eux-même qui finissent par réclamer le stationnement payant, préférable à l’engorgement de leur quartier !
Voici la situation, telle que la rapporte la Dépêche du Midi :
Le Grand-Rond. Trois à quatre rues du quartier Monplaisir, les plus éloignées du Grand-Rond, vont passer au stationnement résidant d’ici juin. Les riverains, qui subissaient un engorgement croissant, l’ont finalement souhaité.
Saint-Cyprien. Une concertation est en cours pour quelques rues du quartier Teinturiers, près du cours Dillon. Si les habitants le décident, le dispositif pourrait être en vigueur en septembre.
Cours Dillon. Une fois les deux îlots précédents passés au stationnement résidant que restera-t-il comme emplacements gratuits ? Le cours Dillon où plusieurs centaines de places sont disponibles. Plus éloignés du centre ville, les quartiers des Amidonniers, d’Héraclès et de Sébastopol demeurent gratuits.
Les Minimes. L’avenue des Minimes, du canal à la Barrière de Paris, est saturée. Problème : cet axe, comme les grandes rues commerçantes de la ville, deviendrait payant avec le dispositif, y compris pour les résidents. «Et dans les rues adjacentes, il n’y a pas de réserve», observe Bernard Marquié, l’adjoint au maire en charge du stationnement. Autrement dit, il y a peu de places à proposer aux résidents. Pour l’instant, c’est le statu quo.
Bonnefoy, Marengo, Bonhoure, Guilhemery. Malgré le report des voitures du centre ville et donc une saturation, les habitants de Bonhoure, questionnés par la mairie, ont dit non au stationnement résidant à 80 % (pour une participation de 30 %), comme ceux de Lapujade. Le Capitole a donc abandonné le projet en début d’année pour l’ensemble des quartiers riverains du canal du Midi. Mais les élus en sont persuadés, les habitants le demanderont un jour.
Bernard Marquié, maire adjoint de Toulouse en charge des transports, l’assure :
Le but n’est pas de faire payer le stationnement mais de rendre la ville stationnable pour les gens qui ont besoin d ‘y aller. Et pour cela, il faut arrêter de faire entrer des voitures en ville qui n’ont rien à y faire.» L’instauration du tarif résidant oblige les habitants à payer un abonnement de 135€ par an. Mais il rend disponibles des places devenues payantes dans la journée via des horodateurs pour les non-résidents. Parfois demandé par les habitants eux-mêmes, le dispositif a reçu a été bien accueilli.
On a très envie de dire que Zenpark est une alternative d’avenir ! Pour « rendre la ville stationnable pour les gens qui ont besoin d ‘y aller » tout en libérant encore plus le quartier de la surpopulation de véhicules 🙂