Mercredi 17 juin, nous étions à Parkopolis, l’occasion idéale de rencontrer quelques acteurs du marché et d’échanger sur les sujets d’actualité.
Petite piqûre de rappel pour les retardataires : le salon Parkopolis se tient tous les deux ans à Paris et réunit les professionnels du milieu. L’objectif de ces rencontres internationales est de pouvoir échanger sur les solutions de stationnement et sur la mobilité en zone urbaine et péri-urbaine.
Nous en avons profité pour poser quelques questions à 5 exposants afin de connaître et de vous faire découvrir leur vision du parking partagé et des nouveaux usages.
SAEMES : Exploitant de parkings
Adeline Margerand // Directrice Commerciale, Marketing et Développement
URBIS : Exploitant de parkings
Philippe Boyer // Directeur du Développement, Marketing et Communication
FAAC : Division Hub spécialisée dans la gestion du stationnement / d’automatismes
Arnaud Jacquemin // Responsable de Marché
Q-Park : Exploitant de parkings
Lise Botrel // Directrice Marketing et Communication
NGE – Nantes Gestion Equipements : Stationnement / Gestionnaire d’équipement
Richard Cantin // Directeur Général Délégué
Il ressort de ces mini-entretiens plusieurs tendances. Les villes sont en train de réorganiser la voirie afin de réduire les nuisances liées aux véhicules motorisés (trafic, pollution, stationnement) et favoriser les modes de transports plus « verts ». Il s’agit aussi de trouver des solutions pour re-dynamiser les centres-villes et les commerces de proximité. Faute d’accessibilité ou de prix trop élevés, ils sont souvent délaissés pour les zones commerciales extérieures aux villes et gratuites.
La voirie va être de plus en plus partagée entre les différents modes de transports : transports en commun, auto-partage, modes doux. Dans la continuité des Autolib, Drivy ou encore Blablacar, la notion de partage va prendre de l’ampleur afin d’exploiter l’existant sans nécessairement développer de nouvelles infrastructures lourdes et coûteuses. En effet, le parking partagé est une thématique évoquée de façon récurrente, notamment côté bailleurs et promoteurs qui cherchent des solutions pour exploiter les places inoccupées. C’est aussi proposer des solutions alternatives dans les zones peu desservies ou au contraire saturées, en mettant en place un maillage complet des villes et périphéries grâce aux partenaires.
Côté consommateurs, les attentes changent également. Il y a encore quelques années, l’automobiliste cherchait toujours une place sur le moment. Aujourd’hui, il faut avoir la garantie de trouver une place partout, tout le temps et pour un prix raisonnable. La digitalisation des services est indispensable à la bonne gestion du quotidien. De la consultation et réservation au paiement en ligne, les services doivent être automatiques : en quelques mots, oublier totalement la problématique de stationnement et dégager du temps. La souplesse des offres est également de mise, notamment pour les accès moto, ou vélo qui sont aussi demandeurs de solutions de stationnement.
Un grand merci à nos 5 intervenants pour leur disponibilité !